Petite précision,
Rien-bis
Bon... Je dormais, là (samedi 10 Janvier 2004, vers 5 h), et puis après je dormais plus, et puis comme je dormais plus, y a des trucs qui se sont glissés dans ma tête, et puis l'un des trucs c'était que certains gens disent que mon site donnerait envie de se buter, et c'est nul, parce que je n'ai jamais eu dans l'idée de provoquer de telles envies, et c'était pas mon intention, et je suis pas sûr que ce soit vrai, et en même temps ouais, peut-être, mais... Et bon enfin bref, j'en suis arrivé à ce qu'un des trucs qui se balladaient dans ma tête se mette à tourner autour du texte qui parle de Rien, un peu plus haut. Et sur ce texte, je veux faire quelque précisions.
Bref... Tout d'abord, je ne sais plus quel était mon état d'esprit exact quand je l'ai écrit, parce que c'est vieux, mais il me semble que l'idée n'était pas de raconter des tas des choses très intelligentes et a priori logiques, mais plutôt de partir du sujet désigné, Rien, pour en dire un maximum de choses qui le mettent en valeur, et qui soient plutôt des idées qui ne m'avaient pas l'air trop stupides, mais pas vraiement argumentées. Pas des vérités, juste des "pensés" amusantes.
Ce que je veux dire, c'est que... pour être plus juste, je ne pense pas (aujoud'hui en tout cas, 10.01.2004) que "le Rien soit le base de Tout", parce que... même si ça n'est à mon avis pas complètement stupide, ça n'est pas correct et c'est quelque part assez ridicule. Pour être plus juste, même si je n'ai pas le texte en tête et n'ai pas envie de le relire, à la place de "Rien", on pourrait parler de "ce qui n'est pas compréhensible, pas raisonnable, pas identifable, pas perceptible, pas quantifiable, pas... humanisable"... Ce qui, en fait, n'est pas "accessible à l'esprit", mais même bien plus que ça... Ce qui n'est tout simplement pas conceptuel, n'est PAS POSSIBLE et fait pourtant partie de l'univers... Ce qui, en bref, ne peut pas faire l'objet de la moindre réflexion à moins de débiter ânerie sur ânerie, qu'on le veuille ou non... Et je ne parle pas du divin ni du spirituel (qui ont d'après moi la fâcheuse caractéristique d'être des "demi-concepts"... des trucs qui se mordent la queue, n'apportent rien et qu'on pose sans réfléchir comme des vérités, juste pour se sentir un peu plus serein... Des dessins d'enfants...).
Oui, voilà, je parle de ce qui ne peut pas être, parce que toute tentative d'essayer de l'appréhender màne à des absurdités, et qui pourtant est bien là... En toute logique, l'univers et moi-même ne devriont pas exister (même en injectant n'importe quel "demi-concept" débile... Bon là, je sais qu'on peut me juger intolérant... Mais bon, tant pis... En fait je tolère complètement toute pratique religieuse, comme je tolère complètement l'idée qu'on ait besoin de croire à un minimum de débilités pour exister, parler et vivre... Mais croire à des dédibilités, ben voilà, c'est nécessaire, pour tout le monde, c'est comme ça, on n'y peut rien... Et c'est pas très grave...)... Donc je disais qu'en toute logique, l'univers et moi-même ne devrions pas exister... Le malheur, c'est que l'univers et moi-même n'arrêtons pas de me dire le contraire. Donc c'est impossible et obligatoire (d'une manière ou d'une autre, même si on met en doute l'existence de l'univers, en imaginant qu'il puisse n'être qu'une illusion, ça ne fait que repousser le problème... On en arrive quand même à se demander comment cette illusion et moi-même pouvons exister.)...
Et... Et... Et... j'en viens à la source de ce qui cloche dans toute la "réflexion" abordée... "Exister" et"Etre" ne sont tout simplement pas des concepts qui peuvent être définis... Là, je parle de ce que je pense intimement, et qu'on ne vienne pas me dire "Machin a dit...", "Lis donc Truc...", "Oui, mais Chose, lui, pensait que...", parce que je n'en ai asbolument rien à foutre, ça ne m'intéresse tout simplement pas (Aujourd'hui et maintenant, en tout cas. Et le jour où ça m'intéressera, je saurai chercher.) et si ça vous démange, alors je vous conseille d'arrêter de me lire et de retourner vous plonger dans Machin, Truc et Chose... Donc ce que je disais c'est que "être" et "exister", on voit bien ce que ça veut dire au niveau matériel, conceptuel, et de... Je. Ce qui existe matériellement, c'est ce qui peut être vu, senti, touché, entendu, perçu, d'une manière ou d'une autre, ou au moins qui se rapporte plus ou moins directement à l'univers que l'on peut voir, entendre, toucher. Ce qui existe conceptuellement, c'est tout ce qui a un mot pour le désigner et dont on voit que la définition se vérifie (Bon... à développer... L'existence des concepts, j'ai du mal à... me la représenter...). Et l'existence de Je, de moi, de mon "âme", de ma "conscience"... Ben, c'est Je. Mais ce concept d'existence, qui découle du concept d'existence matérielle (et à partir duquel, je crois, on affine l'idée vers l'existence de soi et l'existence de concepts... Et qu'on représente par un ensemble, une boîte, qui contient ce qui existe, et dont ce qui n'existe pas est exclus.), est quelque chose qu'on admet dès le départ. On admet que ce qu'on voit, touche, entend, etc. existe. On admet que nos sens définissent l'existence. On en déduit le concept d'existence, puis que Je, c'est l'ensemble de ces sens (ainsi que ces bruits dans la tête) et qu'il existe donc implicitement... Puis on se met à essayer de distinguer l'existence de nos sens, mais... pas une seule fois, on n'a pu le définir... Surtout parce que c'est le premier concept qu'on admet et "assimile" et qu'il n'existe donc aucun moyen de le décomposer, de le définir... et de raisonner autour de lui... Etre, exister, c'est un concept qui n'en est pas un... C'est l'idée de base (ou une des idées de base) dont on a besoin pour construire le reste mais autour de laquelle on ne peut pas tourner (sans dire toutes les idioties du monde)... Et donc, le Rien, ça n'est pas non plus vraiment possible à définir. On se le représente juste par une oppostion complète de ce qu'on a admis pour Etre. Si ce Etre se définit à partir de ce qu'on peut toucher, sentir, voir, entendre, etc. et qu'on représente par les objets qui sont dans la boîte de l'ensemble des existants, alors on déduit naturellement que Rien, c'est ce qui ne peut pas être touché, vu, entendu, senti, etc. et qui se trouve en dehors de la boîte; autrement dit, ce qui est hors de l'univers et impossible à atteindre, à concevoir, à appréhender. Ce qui doit bien se trouver quelque part, mais ne peut se trouver nulle part; donc quelque chose qu'on peut facilement avoir envie d'emboîter dans la réponse à l'absurdité de l'univers (et du reste).